Karine Demers s’est récemment entretenue avec Diane Stehlé pour un article publié dans le Magazine Vol VIP. Elle y partage le parcours qui l’a menée vers sa pratique artistique, abordant avec sincérité le pouvoir de guérison de l’art en lien avec sa santé mentale.
EXTRAIT:
« [...] Les expositions s'enchaînent et Karine se fait une place dans le monde exigeant de l'art. Immédiatement reconnaissables par leur style unique, ses œuvres de papier à mi-chemin entre le tableau et la sculpture, suspendues dans l'espace ou encadrées, séduisent les collectionneurs par leur composition complexe, leur jeu sur la lumière, la cadence des formes et des couleurs. S'appuyant sur la régularité de suites ou l'accumulation de minces bandes de papier, celles-ci reflètent le cycle de la vie tout en diffusant un sentiment de sérénité.
Dans ce geste répétitif, pratiqué pendant des heures, l'artiste trouve elle-même un apaisement, aussi bénéfique qu'une méditation de pleine conscience. «Avant, j'avais beaucoup de TOC. Je replaçais sans cesse les objets de la maison au millimètre près, ce qui agaçait mes proches. Aujourd'hui, je le fais dans mes tableaux et j'ai la paix avec mon entourage!», raconte-t-elle en riant. Ainsi, ce qui, au départ, était associé à une impulsion et à des troubles psychiques, devient un acte réparateur transposé dans la pratique artistique. »
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Karine Demers recently spoke with Diane Stehlé for an article published in Vol VIP Magazine. She opened up about the journey that led her to her artistic practice, discussing candidly the healing power of art in relation to her mental health.
EXCERPT:
" [...] Exhibitions followed, and Karine made her mark in the demanding art world. Instantly recognizable for their unique style, her paper works, which fall somewhere between painting and sculpture, either suspended in space or framed, captivate collectors with their complex composition, interplay of light, and rhythm of shapes and colors. Relying on the repetition of sequences or the accumulation of thin strips of paper, her works reflect the cycle of life while radiating a sense of serenity.
In this repetitive process, practiced for hours on end, the artist finds solace, as beneficial as mindfulness meditation. "I used to have severe OCD. I would constantly adjust household items down to the millimeter, which annoyed my family. Now, I do it in my artwork, and I have peace with those around me!" she laughs. Thus, what was once associated with impulses and mental disorders has become a restorative act transposed into her artistic practice. "