« Avoir une oeuvre d’art chez soi, c’est entrer en relation intime et privilégiée avec un objet qui nous affecte comme aucun autre. »


Née en juillet 2019, la galerie Robertson Arès a su créer rapidement une communauté de clients, de passionnés d’art, de gens curieux et créatifs aux idées innovantes et leur offrir un espace chaleureux et accueillant où se rassembler, un espace brisant les tabous normalement associés au monde de l’art contemporain. Ses fondateurs, Emily Robertson et François Arès, anciens collaborateurs de grands collectionneurs du Canada et des États-Unis, partagent une expérience combinée de plus de vingt ans dans la vente d’art. Ils sont activement impliqués dans la scène artistique montréalaise et ont participé à de nombreuses foires d’art internationales. 

« L’art a toujours fait partie de ma vie, dit Emily. J’ai fais mes études à l’Université Concordia en Art visuel, puis continué en Histoire de l’art. Toute ma vie professionnelle s’est jouée dans des galeries. Il a donc été logique pour moi de choisir d’ouvrir ma propre galerie d’art urbain, qui est pratiquement devenue ma deuxième maison. »

La contrainte principale a été de trouver l’endroit parfait.

« Nous rêvions d’un lieu où les œuvres en tous genres trouveraient leur place et où chaque visiteur se sentirait accueilli et à l’aise. »

C’est finalement au cœur du Quartier du Musée, à Montréal, juste à proximité du Musée des Beaux-Arts, que les galeristes ont décidé de s’installer.

Chez Robertson Arès, c’est l’audace qui prime: jeunesse, puissance évocatrice, dynamisme... On y présente des artistes internationaux aux médiums et aux techniques variés. Les oeuvres s’y conjuguent les unes aux autres, dialoguent entre elles, et leur mariage crée quelque chose de neuf et d’inédit, qui n’existe qu’au présent, dans cet espace précis.





« Chaque oeuvre raconte une histoire qui lui est propre, en même temps qu’une histoire commune: celle de l’art. »


Magazine Ligne - Une oeuvre d’art, ça change quoi, dans une maison?

Emily Robertson - Une oeuvre d’art, c’est une panoplie d’expériences. Chacun réagit différemment face à une oeuvre. Le souvenir, la sensibilité, les goûts, l’Histoire sont tous des éléments qui teintent notre regard sur elle. Avoir une oeuvre d’art chez soi, c’est entrer en relation intime et privilégiée avec un objet qui nous affecte et transforme notre espace comme aucun autre.


L. - Acheter une oeuvre: comment on s’y prend?

E. - Le plus important, c’est de suivre son instinct. L’achat d’une œuvre, c’est une démarche personnelle. Le galeriste est là pour éclairer l’acheteur, pour le guider. Parfois, la décision est compliquée à prendre, pour toutes sortes de raison. Il est important de prendre le temps d’apprécier une oeuvre en galerie avant de l’acheter, puis d’y réfléchir plus longuement chez soi.


L. - Quel artiste rêveriez-vous d’accueillir chez Robertson Arès?

E. - C’est le désir d’accueillir des artistes comme Derrick Velasquez ou Sydney Blum, par exemple, qui nous a poussé à nous lancer et ouvrir la galerie, et aujourd’hui, c’est fait! En décembre 2019, c’est Jon Setter qui a poussé la porte pour nous rendre visite depuis l’Australie. C’était un moment très intense que nous avons partagé avec l’artiste.



3 artistes à voir absolument chez Robertson Arès
1 - LAURA PAYNE


Artiste visuelle de Saskatoon, en Saskatchewan, Laura Payne est diplômée des beaux-arts de l’Université de Western Ontario et de la Mount Royal School of Art de MICA. Ses peintures et ses oeuvres en nouveaux médias ont été largement exposées au Canada et aux États-Unis. Elle a été finaliste du Concours de peinture canadienne RBC en 2017 et a reçu le prix de la Saskatchewan Foundations for the Arts en 2018.


Pourquoi faut-il voir ses oeuvres? Laura Payne est aujourd’hui l’une des jeunes artistes les plus en vogue au Canada. Elle fait sortir l’art de son cadre, à la fois géométrique et institutionnel. Ses oeuvres - d’une précision technique éblouissante - en appellent à tous nos sens et à notre fonctionnement cognitif en simulant des angles, des effets de lumière et des emboîtements de formes sur des surfaces bidimensionnelles, nous défiant d’en déceler la logique.



2 - KYLE AUSTIN DUNN


Kyle Austin Dunn est un artiste visuel basé à Oakland, en Californie. Il est principalement peintre et sculpteur. Il a obtenu un BFA de l’université de Floride en 2010, puis un MFA de l’Université de Californie, à Davis, en 2012. Ses oeuvres ont été exposées, entre autres, à la First Amendment Gallery de San Francisco, à la Circuit 12 Gallery de Dallas et à la SCOPE Art Fair de Miami. Créativement, il se dit « inspiré par les influences énigmatiques qui guident notre conditionnement ».


Pourquoi faut-il voir ses œuvres? Les oeuvres de Kyle Austin Dunn sont un voyage visuel. Les éléments s’y superposent, s’y croisent et s’enchevêtrent. Pour les décomposer, il faut s’adonner à un patient va-et-vient entre le détail et la totalité. Ses œuvres se vivent comme un cheminement, une recherche. Soit on s’y attarde une seconde, soit on s’y plonge et s’y perd. C’est un artiste qui pousse la technique du pochoir jusqu’à sa limite.



3 - DERRICK VELASQUEZ


Artiste et organisateur d’expositions basé à Denver, Derrick Velasquez est titulaire de deux licences de l’Université de Californie, l’une en studio d’art et l’autre en histoire de l’art, ainsi que d’un MFA de l’Université d’État de l’Ohio. Ses oeuvres ont récemment été exposées à la Heron School of Art and Design, au Museum of Contemporary Art de Denver, à la Robischon Gallery, à Pentimenti et au Black Cube Nomadic Museum. Il a été lauréat de la Joan Mitchell Fondation Grant for Painters and Sculptors en 2017 et de la MacDowell Colony Fellow en 2019. Il dirige également une galerie, la Yes Ma’am Projects, située dans le sous-sol de sa maison de Denver.


Pourquoi faut-il voir ses oeuvres? Esthétique des lignes et des couleurs, volupté des contours, stabilité fragile, équilibre époustouflant... Chaque oeuvre de Derrick Velasquez est une invitation obsédante à la contemplation. « Par mon travail, je tente de faire parler la structure, de questionner nos interactions physiques et psychologiques avec les matériaux manufacturés industriellement qui forment les espaces - grands et petits - que l’on habite. Je soumets différentes matières à des forces variées, comme la gravité et la tension, dans l’espoir de faire ressortir leurs qualités évidentes ou cachées.

GET IN TOUCH | CONTACTEZ-NOUS

NEWSLETTER | INFOLETTRE

Full Name *

Email Address *

Copyright © 2024, Art Gallery Websites by ArtCloudCopyright © 2024, Art Gallery Websites by ArtCloud